Alumni - Histoires d'Impact - Dr. Martine STORY

Depuis la newsletter du mois de juin dernier, Caroline et Stephen ont poursuivi leur nouvelle vocation de journalistes, en interviewant des doctors situés à l’autre bout de la planète depuis leur lieu de travail, et plus d’une fois depuis leur destination de vacances secrète (nous ne dévoilerons rien, c’est promis).

Chaque parcours de DBA est unique, ce qui nous permet d’ajouter de nouvelles dimensions à la notion d’impact après chaque discussion. La phase de transcription a maintenant commencé, et grâce au professeur Olivier Lavastre, nous avons testé la solution logicielle SONIX, un service de transcription entièrement automatisé et doté d’une technologie avancée.

Jusqu’à présent, la promesse d’une solution “rapide, précise et abordable” a été tenue, et nous la recommandons vivement à notre communauté académique.

 

Mieux exercer ma fonction de conseil

Martine a déjà été interviewée récemment par le Professeur Jean-Philippe Denis, entretien au cours duquel elle a comparé son parcours de DBA à l’ascension d’une montagne 4K.

Au cours de notre entretien, Martine a abordé différentes formes d’impact, mais s’est surtout concentrée sur le rôle positif que le programme DBA a eu sur sa pratique, ce qui n’est pas surprenant puisqu’elle dirige un cabinet de conseil avec son mari, Thierry Lamarque (Paris n°1 2016-2019), dont le propre parcours DBA a été une grande source de stimulation personnelle pour elle.

En ce qui concerne sa pratique, elle considère le DBA comme un facteur de différenciation au sein de l’écosystème du conseil, puisqu’un consultant titulaire d’un doctorat se distingue nécessairement de ses confrères.  Elle et Thierry avaient déjà écrit deux ouvrages ensemble en 2013 et 2018 avant de commencer son DBA, leur philosophie étant que lorsqu’on travaille dans le conseil, l’écriture est une source de crédibilité et de légitimité et permet de structurer ses idées.  Cependant, Martine insiste sur l’impact supplémentaire de la rédaction d’une thèse de DBA, qui, selon elle, est beaucoup plus exigeante en termes d’écriture et de production de connaissances, même si sa thèse portait sur son domaine d’expertise en tant que conseil.  L’idée était de rendre la thèse compréhensible et didactique par rapport à un sujet complexe et technique.

« J’appréhende des concepts et des théories que je mets au service de mes clients, repreneurs ou cédants lorsqu’il y a un fonds d’investissement dans l’écosystème. Cette connaissance approfondie des fonds d’investissement me permet de mieux exercer ma fonction de conseil ».

 

Impact au niveau de la communication et l’image

Selon Martine, le DBA a également eu un impact positif en termes de communication, les encourageant, elle et Thierry à créer ALTHEO LAB pour promouvoir leurs recherches et leurs articles. Elle ajoute qu’il y a également eu un impact sur le plan de l’image en ce qui concerne le titre de DBA. Martine est récemment devenue conférencière à l’APM, un réseau de chefs d’entreprise qui compte plus de 8000 membres en France et dans le monde.

« J’interviens en tant qu’experte depuis quelques mois sur le thème de la croissance externe des entreprises et j’aborde dans mon expertise les relations avec les fonds d’investissement ».

Lorsqu’on lui a demandé si elle pensait que le fait de posséder le DBA du Business Science Institute avait eu une influence sur sa sélection comme conférencière de l’APM, elle a répondu :

« Certainement, parce que l’APM est extrêmement sélectif dans son choix d’experts. Il y a un niveau d’exigence extrêmement important. Les autres experts qui candidataient en même temps que moi étaient également doctors et avaient aussi publié. Donc oui, oui, ça a servi dans le processus de recrutement de l’APM ».

Martine a également insisté sur la “combinaison gagnante” du DBA, c’est-à-dire l’expertise du praticien associée à la légitimité académique. De nombreux chefs d’entreprise qu’elle rencontre sont en effet intrigués par le DBA, en particulier par le fait qu’un expert chevronné prenne le temps et fasse l’effort de préparer un doctorat. En même temps, cela crée un lien et un sujet de conversation, ce qui est toujours utile dans son secteur d’activité.

 

Un élément de réassurance dans la relation commerciale

Dans le même ordre d’idées, mais d’un point de vue plus personnel, Martine affirme que le DBA permet également de prendre confiance en soi et pense que le regard des autres n’est pas tout à fait le même. À ce titre, « C’est clairement un élément de réassurance dans la relation commerciale ».

 

Impacts négatifs du DBA – la nécessité d’une période de récupération

Dans les 33 entretiens réalisés depuis le mois de mai, nous avons encouragé les doctors du Business Science Institute à s’exprimer librement sur ce que nous appelons les ” impacts négatifs ” du DBA.

Dans le cas de Martine, compte tenu de son expérience antérieure de l’écriture et du fait qu’elle a pu observer son mari Thierry entreprendre le processus de recherche doctorale, elle a pu terminer son DBA plus rapidement que beaucoup d’autres doctorants.

Cependant, comme pour la grande majorité des candidats, la poursuite simultanée d’études doctorales et d’une carrière professionnelle chargée et très intense, et elle s’est sentie physiquement épuisée à la fin de ses études en 2021. Elle ressent le besoin d’une période de récupération avant de se lancer dans des projets post-DBA et de se recentrer sur son travail après avoir mené de front plusieurs tâches pendant près de 3 ans !

« A un moment donné, on a besoin de se recentrer et de pouvoir faire les choses plus sereinement que d’être tout le temps sur la brèche. Mais chassez le naturel, il revient au galop … Je viens d’initier un nouveau projet d’ouvrage … ».

Félicitations Martine pour ton DBA ! Nous espérons que tu pourras reconstituer tes réserves d’énergie au plus vite et nous sommes impatients de découvrir le prochain épisode passionnant de l’aventure familiale ALTHEO !