VOVOR Yawotse, DBA

Dakar n°4 (2020)

Inspecteur central du trésor, Comptable-gestionnaire et Spécialiste en vérification financière, en vérification des technologies de l’information, en vérification de performance et en audit de la gestion de la dette publique, il commence sa carrière dans l’administration togolaise en octobre 2003 en tant qu’Inspecteur d’Etat.

Depuis octobre 2010, il occupe le poste de Directeur de cabinet du Ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes.

Il a soutenu en septembre 2019 sa thèse de Doctorate in Business Administration (DBA), sur le thème « Organisation des artisans en coopératives pour le développement d’un modèle d’entrepreneuriat collectif local au Togo » sous la direction de Mr Pascal Glémain, de l’Université Rennes 2.

Direction de thèse

Pr. Glémain Pascal

Thèse de DBA

Organisation des artisans en coopératives pour le développement d’un modèle d’entrepreneuriat collectif local au Togo.

Résumé

L’artisanat est un secteur économique qui dévoile de nombreuses potentialités avec des effets locaux à la fois sur l’économique et le social. Pour qu’un secteur puisse être bénéfique pour l’économie domestique d’un pays, il importe que ses activités soient plutôt formelles et donc structurées. C’est pourquoi, la recommandation 193 du Bureau International du Travail (BIT), adoptée le 20 juin 2002, suggère la structuration entrepreneuriale en coopérative et la promotion des dites entreprises coopératives. Dans le cas togolais, le caractère informel de l’activité artisanale et la quasi-inexistence de coopératives peuvent apparaître comme des éléments qui pèsent négativement sur l’efficacité des différents projets et programmes initiés par l’Etat, pour soutenir et développer les activités du secteur de l’artisanat. La mise en place d’une telle organisation est tributaire à la fois des motivations à entrer en coopérative, et des risques pris par l’artisan à coopérer. Les motivations et les risques principaux décelés sont, pour la plupart des artisans enquêtés, d’ordre économique et social. Ces déterminants permettent de définir les actions éventuelles à mettre en oeuvre pour la mise en place effective des coopératives d’artisans. Ainsi, une stratégie basée sur trois axes est proposée. Sa mise en oeuvre nécessite l’implication des différents « acteurs », tels que : les artisans eux-mêmes, l’Etat, la société civile, et les partenaires techniques et financiers. L’ensemble de leurs actions doivent être menées en synergie pour assurer leur efficacité au service de ces entrepreneurs particuliers