ZOU Guangyuan, DBA

Shanghai n°3 (2025)

Zou Guangyuan, titulaire de la qualification professionnelle financière chinoise, est une chercheuse pionnière dans le domaine de la finance sur Internet et de la banque ouverte, avec 10 ans d’expérience pratique dans des sociétés multinationales de technologie financière classées au Fortune 500. Travaillant actuellement dans une filiale d’une institution de régulation financière, elle a participé activement à la conception de l’architecture de conformité de grandes plateformes Internet et de banques commerciales, a dirigé le développement de systèmes de prévention et de contrôle des risques systémiques et possède une expertise professionnelle couvrant la gouvernance éthique des technologies financières, la surveillance intelligente de la lutte contre le blanchiment d’argent et la réglementation de l’innovation intersectorielle.

Elle a soutenu son Executive Doctorate of Business Administration (EDBA) en mars 2025 sur le thème « Corporate Misconduct and M&As in China’s A-Share Market » (en Français : « Fautes d’entreprise et fusions-acquisitions sur le marché chinois des actions A ») sous la direction du professeur Franck Moraux, professeur à l’université de Rennes 1, France.

Direction de thèse

Pr. Moraux Franck

Thèse de DBA

Fautes d’entreprise et fusions-acquisitions sur le marché chinois des actions A

Résumé

Cette étude vise à évaluer les déterminants de l’investissement direct étranger (IDE) ainsi que son impact sur la croissance économique, en mettant l’accent sur les pays en développement d’Asie du Sud et d’Asie de l’Est. Elle explore les principaux facteurs influençant l’IDE, notamment le produit intérieur brut (PIB), la capitalisation boursière, le capital humain, l’ouverture commerciale, les taux d’imposition des entreprises, le PIB par habitant, le ratio commerce/PIB, les taux d’inflation, les taux d’exportation et la stabilité politique, qui sont tous cruciaux pour la croissance économique des nations en développement. Notamment, cette recherche aborde une lacune souvent négligée : les niveaux de corruption susceptibles d’entraver les effets attendus de l’IDE. Elle examine la corrélation entre ces facteurs et l’IDE, en identifiant des indicateurs potentiels de croissance à considérer avant tout investissement. De plus, elle analyse le rôle des niveaux de corruption dans la relation entre l’IDE et la croissance économique.

Le cadre de recherche s’étend sur une période de 22 ans et sera divisé entre les régions sud et est de l’Asie. En s’appuyant sur des méthodes quantitatives — incluant des statistiques inférentielles, une analyse des tendances et des modèles de régression — cette étude cherche à élucider les relations entre les variables dépendantes et indépendantes. Conformément au modèle de régressions apparemment non liées (Seemingly Unrelated Regression – SUR), la croissance économique et l’IDE sont interdépendants et influencés par divers déterminants. Les résultats suggèrent que les initiatives politiques devraient privilégier l’amélioration de la gouvernance, l’accroissement des échanges commerciaux, la transparence et la gestion de l’inflation pour stimuler à la fois la croissance économique et l’IDE. En outre, la création d’un environnement favorable aux investisseurs — caractérisé par une capitalisation boursière, une ouverture commerciale, une cohérence, une transparence, une stabilité politique et des politiques fiscales rationnelles — est essentielle.

Cette étude conclut que se concentrer uniquement sur certains indicateurs de marché ne suffit pas pour attirer l’IDE ; une approche et une stratégie globales doivent être mises en œuvre afin de favoriser l’IDE pour améliorer l’économie. Cela renforcera finalement les indicateurs économiques globaux du pays, conduisant à une plus grande stabilité économique. Dans des environnements très corrompus, les réseaux informels peuvent s’avérer plus influents que des institutions formelles inefficaces. En examinant les corrélations entre corruption, IDE et croissance économique, et en comparant les résultats entre l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud, cette recherche contribue à la littérature existante sur les facteurs influençant l’investissement direct étranger.